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Mon Dieu pourquoi m'as tu abandonné?




Ce cri déchirant au sommet d’une colline appelée «le crâne» est celui d’un supplicié pendu à un bois. Il fait étrangement nuit depuis midi, le ciel s’étant obscurci de manière incompréhensible, les ténèbres règnent toujours. Il est environ 15 heures. Moment d’angoisse et de terreur, moment de jugement, moment de mort... Jésus-Christ de Nazareth vit ses derniers instants. Pourquoi ?

Nous sommes au cœur même du message de l’Evangile. Comment se fait-il que Jésus, pleinement Dieu et pleinement homme a t-il pu être abandonné de Dieu ?

Pourquoi cet abandon ?

En ce moment précis, Jésus a considéré sa relation avec Dieu comme une relation judiciaire, et non comme une relation parentale. En d’autres termes, il se voyait essentiellement comme un homme devant Dieu, non comme le Fils éternel devant Son Père. Ce cri était un cri de détresse car le Père s’est détourné de lui, ce n’était pas un manque de confiance. Au milieu de la désolation la plus terrible causée par le jugement divin, la confiance de l’Homme parfait n’a jamais vacillé. (Spurgeon).

Le mot «abandonné» montre le sens de la croix. Il exprime de manière déchirante la séparation entre Dieu et son Fils, Jésus de Nazareth, lui qui a revêtu pleinement notre humanité sans perdre sa divinité. Cette séparation est la mort spirituelle. Elle représente le salaire du péché payé par Jésus-Christ à notre place (A.Kuen). Ce cri ne peut se comprendre qu’à la lumière de: «Celui qui était innocent de tout péché, Dieu l’a condamné comme pécheur à notre place» (2 Corinthiens 5.21 ). Jésus ne s’est pas seulement senti abandonné, Il l’a réellement été, parce que Dieu ne pouvait rien avoir de commun avec un homme chargé de péchés. Cette substitution était exigée par la justice de Dieu. La sainteté de Dieu demandait l’expiation du péché, et aucun homme ne pouvait l’accomplir. C’est pourquoi Dieu a pris sur lui-même de le faire: «Dieu était en Christ, réconciliant le monde par lui-même» (2 Corinthiens 5.19). Mais cet abandon n’était que temporaire. Peu de temps après, Jésus pouvait s’écrier: «Père, je remets mon esprit entre tes mains» (Luc 23.46). Oui, Il l’a de nouveau appelé «Père»... le prix était payé, une fois pour toute (Hébreux 10.10).

La Bible dit: «car le salaire du péché c’est la mort; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ» (Romains 6.23). Le lot des pécheurs, c’est-à-dire de celles et ceux qui auront ignoré ou négligé l’oeuvre rédemptrice de Christ, c’est la mort et l’abandon éternel. Or, à ceux qui l’acceptent, ils les appelle enfants de Dieu (Jean 1.12). Forts de l’oeuvre rédemptrice de Jésus, ses enfants peuvent à présent compter sur sa promesse «je ne t’abandonnerai point» (Hébreux 13.5).

Si Jésus a été abandonné de Dieu, c’est pour que nous ne le soyons jamais !

Un chef de tribu sud-africain, alors qu’il venait d’entendre l’histoire de la crucifixion s’exclamait: «Arrête ! Que Jésus descende de la croix, ce n’est pas sa place, c’est la mienne !» (S.L. Johnson Jr).

Est-ce aussi votre place ?

La Bible dit : «Si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs» (Hébreux 3.15) aussi, venez à Jésus qui a payé le prix ultime à votre place en prenant vos péchés sur la croix. Confessez-les et demandez-lui pardon. Une vie nouvelle s’ouvre devant vous !... et elle durera pour l’éternité. Oui, c’est avec assurance que nous pouvons croire la parole du Ressuscité: «Je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi» (Jean 6.37).

Claude Frank


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